Quels sont les facteurs de risques d’une discopathie cervicale ?
Les maladies qui sont liées à des dysfonctionnements de la colonne cervicale sont très délicates et doivent être prises au sérieux. Parmi elles, il y la discopathie cervicale qui est une pathologie qui s’installe lorsque plusieurs des disques amortisseurs deviennent défaillants. Généralement, cela est dû à l’usure. Dans cet article, il s’agira de parler de quelques facteurs de risques de cette pathologie et des symptômes qui annoncent sa présence.
La génétique
De façon technique, il faut dire que la discopathie cervicale n’est pas une pathologie en tant que telle puisqu’elle est presque inévitable à différents degrés chez les Hommes. Avec le temps, les disques se détériorent et la dégénérescence cervicale survient. Cependant, il y a des facteurs de risque qui accélèrent sa venue. De nombreuses études sur les jumeaux par exemple démontrent que certains facteurs génétiques influences le développement de la discopathie ou si elle sera douloureuse.
L’excès de poids ou l’obésité
Les disques jouent un rôle d’amortisseurs de chocs. Ils empêchent les os de la colonne cervicale de se frotter. Pour assurer cette fonction, ils sont gélifiés et sont composés d’une couche résistante externe. C’est grâce à leur noyau composé de mucoprotéine que les disques absorbent efficacement les chocs. Chez une personne obèse, la graisse étant en excès, parfois sort des adipocytes pour se répandre dans le milieu interstitiel. Cela entraine le développement d’une certaine résistance au niveau des disques qui n’arrivent plus à jouer leur rôle d’amortisseurs. Du coup, la dégénérescence peut s’accélérer et bonjour les dégâts.
Le tabagisme
Le tabagisme est dangereux pour la santé. Il constitue un facteur de risque pour le développement d’une discopathie cervicale, car il empêche les nutriments d’atteindre les disques. En effet, le caractère flexible de ces derniers est lié à leur noyau qui est fait de mucus et des protéines. Grâce à cette substance, les chocs sont absorbés. Cependant, pour que cette substance soit abondante, il faut que les nutriments nécessaires à sa production puissent parvenir jusqu’au niveau des disques. Le fait de fumer a donc un rôle chélateur qui empêche les éléments nutritifs de parvenir aux disques, ce qui accélère leur vieillissement.
Symptômes d’une discopathie cervicale
Le tout premier symptôme qui témoigne d’une discopathie cervicale, ce sont les douleurs ressenties au niveau du cou. Aussi, un autre symptôme, il s’agit des contractures musculaires qui peuvent survenir au niveau du cou. Généralement, ces épisodes de douleurs ressenties par la personne peuvent durer quelques jours et même quelques mois. Ils peuvent aussi devenir chroniques et s’étaler sur une période encore plus longue. Ces sensations sont très désagréables et tout individu devrait travailler à réduire le plus possible les facteurs de risques pouvant entrainer leurs survenues. De plus, une réduction de sensibilité ou la présence fréquente de fourmillements peuvent être des signes d’une discopathie cervicale.
Par ailleurs, il est important de différencier une douleur due à une discopathie cervicale d’une douleur qui survient lorsqu’on met le cou dans une position inconfortable en dormant. Il peut arriver de facilement confondre les deux puisque les douleurs dans les deux cas peuvent être très intenses en fonction des causes.